Inde, journal de voyage : New-Delhi

Publié le par Surcouf

Le Fort de Gwalior
 
Inde, journal de voyage (suite). Septembre 2005
 
En arrivant à Delhi, embouteillage monstre, blocage total. Des enfants en profitent pour mendier aux portes des voitures. M'man termine sa réserve de bonbons. La nuit tombe. Delhi, très éclairée, semble une ville moderne, mais il y a de plus en plus de mendiants, des malades, des infirmes qui exhibent leurs maux, des femmes qui montrent leur bébé aux portières. Donnons des roupies par-ci par là, et vidons nos poches pour un type dont le bras n'est plus qu'une masse informe.
 
Au bout d'une heure, arrivons dans le centre de New-Delhi, dans les « Cercles », ce qui constitue la partie la plus moderne, une sorte de vitrine, avec marques de luxe et . firmes internationales. Un premier hôtel est complet, Griss nous amène au York, un hôtel couplé avec l'agence de Mr P. Les chambres sont modernes, sévèrement climatisées (on y gèle !) mais sans fenêtre. Le York est tenu par des Siks bien reconnaissables au turban impeccable et à la barbe, de même que tout ce qui se trouve dans l'immeuble (restau et agence ). Sans doute est-ce la même famille. On voit beaucoup de Siks à Delhi, prospères, avec de grosses voitures. Ils font des affaires. Ceux à qui nous avons à faire sont serviables et charmants. Les chambres sont prprres et confortable, le personnel charmant.
 
Une terrasse couverte domine la rue, il y a un bruit infernal et une pollution à couper au couteau, nous y prenons capendant le petit déj, pour voir le maximum de choses. Le temps est gris il commence à pleuvoir.Sur le trottoir en face un gars récupère de l'eau et fait sa toilette (apparamment, un Indien ne rate jamais une occasion de se laver), des gens besognuex marchent d'un pas presséles femmes actives portent de très jolies robes indiennes avec le pantalon dessous et la grande écharpe qui vole, un musulman tout de blanc vétu promène ses deux femmes voilées de noir.
Aglaé et M'man arrivent. Elles déjeunent à leur tour. Il pleut à verse, les rues deviennent comme des ruisseaux, puis des rivières. Nous décidons quand même de faire le tour de la ville en voiture pour voir à quoi ressemble l'Inde moderne.
Griss, qui connaît le coin à fond, nous montre les beaux quartiers, très verts très aérés avec de grand parcs, beaucoup de verdure, les lieux gouvernementaux, le mausolée d'Indira Gandi, celui de Neru. Nous empruntons de larges avenues transformées en cours d'eau. A New-Delhi, pas de vaches, pas de rickshaws, mais beaucoup de tchouk-tchouks, de bus, la rue est aux véhicules à moteur et l'air est irrespirable.
 
Nous visitons une galerie d'objets d'art indien, des soies, des meubles laqués, des sculptures absolument magnifiques seul le volume de nos bagages nous retient de faire des folies ?
Nous songeons à déjeuner à "l'Imperial Hôtel", un établissement de grand luxe dont le snack est recommandé par le "Routard". Griss nous y dépose. Un indien en tenue d'apparat ouvre les portes des voitures, des jeunes filles salue chaque personne qui passe la porte comme si c' était leur meilleur ami. Nous restons un bon moment à déambuler dans ses couloirs et ses salons luxueux, à observer les gens, indiens ou occidentaux, lire les journaux, traiter des affaires. Deux femmes très élégantes semblent faire des transactions sur des bijoux qu'elles déballent et se montrent un à un avec des sourires entendus.
Ce luxe inoui nous incommode et nous faisons tache avec nos sandales crottées de la boue des rues.
 
Nous repartons manger une pizza dans un cafèteria qui s'appelle le « Nerula?s », fréquentée par des employés et des étudiants, non loin de l?hôtel. L'Inde de demain est là, joyeuse, bruyante, active. En plus on mange très bien au Nerula et pour pas cher et le personnel est sympa !
 
A 14 heures nous rentrons au York où Aglaé et M'man vont faire une petite sieste jusqu?à 17 heures dans notre chambre (que nous avons conservée pour la seconde nuit) avant d'affronter le voyage retour. Pendant ce temps, Nico et moi faisons un tour à pied dans le coin. Malgré les fastes extérieurs de New-Delhi, les trottoirs sont pesque aussi sales qu'ailleurs, les mendiants plus nombreux et les casse-pieds en tous genre semblent sortir de partout pour nous vendre quelque chose ou nous guider quelque part.
Griss nous emmène à l'aéroport, en arrivant nous lui remettons un pourboire de 1500 roupies, ce qui correspond à son salaire de 15 jours  (pas pour sa bonne humeur mais nous avoir ramenés entier ce périple infernal). Il a l'air content. Aglaé et M'man aussi ont l'air contentes malgré la dureté du voyage.. contentes d'en avoir fini, peut-être?
 
Nous rentrons au York et mangeons le soir une nourriture visqueuse et sans goût dans un chinois qui se trouve en bas dans la rue. Demain, nous nous envolons pour Singapour.
 
A suivre

Publié dans obsindep

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